L’évangéliste est incarcéré au célèbre pénitencier de Ducos, en Martinique, après sa mise en examen par le Président du tribunal de grande instance de Fort de France, M. Jean Maurice Beaufrère. Il est accusé d’escroquerie en bande organisée et d’exercice illégal de la profession de banquier. Alors que cette mise en examen de ce « pasteur des pauvres » a suscité la mobilisation des organisations de droits de l’homme dans les territoires d’Outre Mer ainsi que des Martiniquais et Guadeloupeens qui dénoncent un procès inique, la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens semblent se tenir à l’écart du sort de notre compatriote. Ce n’est que tout récemment, la semaine dernière que des proches du pasteur injustement embastillé ont été reçus en audience par S.E. Yapi Evariste, Directeur des affaires juridiques et consulaires au ministère des Affaires étrangères. Il a certes promis que le gouvernement suit de près ce dossier, mais nous estimons, pour notre part, que l’Etat ivoirien ne fait pas beaucoup pour ce compatriote injustement arrêté par les autorités françaises parce que sa structure financière a mis sous l’éteignoir les banques françaises évoluant dans les territoires d’outre mer et sur les mêmes marchés financiers. Là où la libre concurrence devrait jouer, on fait faussement intervenir la loi pour briser et spolier un Ivoirien des fruits de son travail. Curieusement, aucun son de protestation ne vient de la Côte d’Ivoire où les autorités semblent se satisfaire de l’arbitraire dont est victime le pasteur évangéliste. Selon nos sources, Marc Dehi sera jugé demain mercredi au tribunal de Grande Instance de Fort de France. Attend-t-on qu’il soit arbitrairement condamné avant de l’assister ? Pourquoi la Côte d’Ivoire ne dépêche-t-elle pas des avocats auprès de ce tribunal pour ne serait-ce que s’assurer de la transparence du procès ? En tout cas, cette affaire qui défraie la chronique dans les D.O.M. (Département d’Outre-Mer) et T.O.M. (Territoires d’Outre-Mer), choque le bon sens des populations locales. Elles sont surtout étonnées du grand silence observé par les autorités ivoiriennes.
jeudi 27 septembre 2007
AFFAIRE GEDEON: NOUVELLE CRISE FRANCO-IVOIRIENNE ?
L’évangéliste est incarcéré au célèbre pénitencier de Ducos, en Martinique, après sa mise en examen par le Président du tribunal de grande instance de Fort de France, M. Jean Maurice Beaufrère. Il est accusé d’escroquerie en bande organisée et d’exercice illégal de la profession de banquier. Alors que cette mise en examen de ce « pasteur des pauvres » a suscité la mobilisation des organisations de droits de l’homme dans les territoires d’Outre Mer ainsi que des Martiniquais et Guadeloupeens qui dénoncent un procès inique, la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens semblent se tenir à l’écart du sort de notre compatriote. Ce n’est que tout récemment, la semaine dernière que des proches du pasteur injustement embastillé ont été reçus en audience par S.E. Yapi Evariste, Directeur des affaires juridiques et consulaires au ministère des Affaires étrangères. Il a certes promis que le gouvernement suit de près ce dossier, mais nous estimons, pour notre part, que l’Etat ivoirien ne fait pas beaucoup pour ce compatriote injustement arrêté par les autorités françaises parce que sa structure financière a mis sous l’éteignoir les banques françaises évoluant dans les territoires d’outre mer et sur les mêmes marchés financiers. Là où la libre concurrence devrait jouer, on fait faussement intervenir la loi pour briser et spolier un Ivoirien des fruits de son travail. Curieusement, aucun son de protestation ne vient de la Côte d’Ivoire où les autorités semblent se satisfaire de l’arbitraire dont est victime le pasteur évangéliste. Selon nos sources, Marc Dehi sera jugé demain mercredi au tribunal de Grande Instance de Fort de France. Attend-t-on qu’il soit arbitrairement condamné avant de l’assister ? Pourquoi la Côte d’Ivoire ne dépêche-t-elle pas des avocats auprès de ce tribunal pour ne serait-ce que s’assurer de la transparence du procès ? En tout cas, cette affaire qui défraie la chronique dans les D.O.M. (Département d’Outre-Mer) et T.O.M. (Territoires d’Outre-Mer), choque le bon sens des populations locales. Elles sont surtout étonnées du grand silence observé par les autorités ivoiriennes.
mercredi 19 septembre 2007
SARKOZY CONTRE DEHI, UNE AFFAIRE D'ETAT !!!!
LE COLLECTIF
« INDEPENDANCE FINANCIERE !!! »
« Pour nos enfants, petits-enfants et suivants : la chair de notre chair. »
LETTRE OUVERTE
A l’attention du
Président de
Nicolas SARKOZY
Par la présente, monsieur le Président, nous entendons de manière désintéressée (financièrement) vous informer de l’état de la « France profonde », à laquelle nous appartenons sans conteste puisque nos premiers aïeux sont arrivés sur le territoire national il y a plus de 500 ans. Il est souvent arrivé que dans notre histoire de France, les courtisans du roi ou de … l’Empereur ne l’informent pas de l’état véritable de son peuple, soucieux de leurs seuls intérêts matériels personnels, dans une pure logique économique libérale avant la lettre ; le roi ou … l’Empereur découvre, du jour au lendemain, avec stupeur, la situation à la faveur d’une jacquerie, d’une révolte ou d’une … révolution. De cette histoire, extrêmement riche d’enseignements pour tous, et avant tout pour le « Souverain », nous héritons en totalité, que l’on soit arrivé tôt ou tard, descendants en ligne plus ou moins directe de Gaulois, de Maures ou originaires de Russie, de Belgique, de Grèce, d’Italie, du Mali, du Sénégal, du Congo, d’Espagne, du Portugal, d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, de Pologne, de Chine, du Vietnam, d’Argentine, de Hongrie ou d’ailleurs encore.
Nous convenons aussi que la présente lettre puisse être vue comme une invitation que nous vous adressons à deviser, comme aimait à le faire le défunt Président François MITTERRAND en compagnie d’ « éminents » journalistes comme Alain DUHAMEL, Jean Pierre El KABACHE, Patrick POIVRE d’ARVOR ou Catherine NAY et dont s’emploient à suivre la trace Eric ZEMOUR, David PUJADAS, Audrey PULVAR, Harry ROSELMACK et bien d’autres encore. Nous voulons croire qu’une solution négociée est encore possible.
Nous, citoyens français originaires d’Afrique et des Caraïbes, n’acceptons plus d’être les dindons de la farce dans notre société, à savoir la société française.
Deux des nôtres, Marc DEHI et Annette CATEL, épouse DANIEL, ont été incarcérés le 24 août dernier, dans le silence médiatique de la « métropole », au pénitencier de Ducos en Martinique, sous les chefs d’accusation d’escroquerie en bande organisée et d’exercice illégal de la profession de banquier. Marc DEHI est un pasteur ivoiro-américain qui, après avoir vécu en Guadeloupe, s’est rendu aux Etats-Unis d’Amérique et a créé à Washington l’Eglise évangélique de
Ces deux personnes ont été incarcérées, comme de vulgaires délinquants : Marc DEHI a été arrêté manu militari par la police à l’aéroport de Point-à-Pitre, alors qu’il se rendait spontanément en Guadeloupe, à la demande d’Annette CATEL, pour s’expliquer auprès des Autorités judiciaires de l’île. Cette «affaire franco-française GFC » ne nous a pas, sans surprise, été rapportée par « nos » grands médias nationaux traditionnels, soi-disant médias républicains, mais qui en réalité sont la propriété privée d’une minorité plus ou moins visible (c’est selon), les utilisant comme tremplin social, par exemple pour promouvoir leur prochain spectacle au Zénith ou à l’Olympia, ou comme arme de manipulation des masses, par exemple pour leur faire consommer plus de Coca-cola ou leur faire intégrer l’idée d’un « axe du mal », opposée bien entendu à celle d’un axe, mieux d’un « cercle du bien », composé des Etats-Unis et du très petit nombre de leurs très proches alliés d’aujourd’hui (notamment Grande-Bretagne de Tony BLAIR, Italie de BERLUSCONI, Israël de SHARON, mais pas
- l’enquête menée par la gendarmerie et
- en conséquence, le président du tribunal de Fort-de-France a, le 24 août dernier, ordonné à titre exceptionnel le placement en détention provisoire du pasteur Marc DEHI et de Mme Annette CATEL.
Sur cette base, une de nos grandes interrogations est : Puisqu’il est question de « décision à titre exceptionnel » et de « détention provisoire », cela signifie-t-il que l’enquête n’est pas achevée ? Si c’est le cas, nous ne pouvons accepter que deux des nôtres soient UNE FOIS DE PLUS, UNE FOIS DE TROP traités avec ce mépris si caractéristique des gouvernants de ce pays à notre égard, comme ils le font maintenant régulièrement à l’encontre des prétendus squatters et « sans-papiers » de
Bref, Monsieur le Président, il y a pour nous beaucoup de zones d’ombre que, impatiemment, nous attendons que les tribunaux de notre pays –« auquel nous croyons fortement »- éclaircissent rapidement, pour que, cette fois-ci, « nos » grands médias traditionnels nationaux se fassent un devoir de relayer l’information, il va de soi de manière objective. Il n’y a pas que des prétendus squatters ou sans-papiers africains en France, un des sujets favoris de « nos » grands médias nationaux traditionnels. En l’absence de motifs sérieux, nous exigeons que Marc DEHI et Annette CATEL soient libérés sur le champ, leur dignité et celle de leurs proches doivent être préservées. Pour éviter ces humiliations, faut-il que nous passions du statut d’Intouchables de l’Inde dans
Monsieur le Président, il faut que l’on se rende à l’évidence. « L’affaire franco-française GFC » ne fait que traduire le séculaire problème de la place, de la dignité des originaires d’Afrique et des Caraïbes au sein de
Ce type de mouvement de foule observé dans les Caraïbes en faveur des produits financiers GFC rappelle par certains côtés les comportements des « sauvageons » ou « racailles » des banlieues pour crier à
Nous nous plaisons, monsieur le Président, à penser que votre grand intérêt pour la cohésion sociale rendra audible notre message auprès de vos proches conseillers et, au premier chef, auprès de vous-même. Les théoriciens comme les praticiens (les gros actionnaires et PDG des firmes du Dow Jones ou du CAC 40) du libéralisme économique ont, en dépit de leur discours de façade, toujours accordé une place de choix à la société (la collectivité). Leur sens individualiste très prononcé ne les a jamais conduits à s’exiler dans le désert ou dans la jungle (comme Tarzan ou Robinson Cruzoé, leur modèle de référence), et plus largement à vivre en ermite, car ils sont très intelligents et comprennent instantanément que l’individu donne le meilleur –mais aussi le pire- de lui-même, est à même de s’enrichir matériellement de manière colossale, exclusivement au sein d’une société et grâce à la société, et non pas isolé au fin fond du désert. Le concept de « self made man » qu’ils affectionnent n’est qu’une de leurs nombreuses expressions séduisantes, mais sans substance, dont ils sont seuls à avoir la recette pour les créer (« main invisible », « juste prix », « vrai prix », « équilibre général », « complétude des marchés », etc.). C’est précisément le maintien de la cohésion sociale qui garantit la pérennité de la société, chère aux libéraux en particulier.
Monsieur le Président de
Paris, le 19 septembre 2007.
Le Collectif
« INDEPENDANCE FINANCIERE !!! »
« Pour nos enfants, nos petits-enfants et suivants : la chair de notre chair ».